Aller au bout de ses rêves, vraiment ? 8 clés pour réussir

Irez-vous au bout de vos rêves ?

Quand le doute s’installe

Faut-il aller au bout de ses rêves ou au contraire, arrêter de rêver ? Ce n’est pas une question à prendre à la légère, n’est-ce pas ? Vous le savez bien : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». C’est vrai « il faut arrêter de rêver », « on a passé l’âge… ». Combien de fois avez-vous entendu ce genre de petites phrases assassines de rêves ?

Guide

« Mais tu rêves ! » …

Elle fait mal celle-là aussi, hein.

Le pire est dans le non-dit. Ce non-dit qui vous plonge dans le pire film noir et prisonnier du silence induit.

Ce sont ces dernières, les plus anodines et indétectables de notre libre arbitre qui nous font abandonner et adopter le pessimisme, car tout est ailleurs. C’est dans l’intonation, le regard accompagné du silence, le haussement de sourcil ou encore le sourire narquois que ça se passe.

Toutes ces expressions nous invitent émotionnellement et de façon irrationnelle à cesser de rêver. Alors que nous sommes dans le corps et l’action, les émotions négatives s’invitent et nous troublent. Notre raison peine à nous défendre, car le mode survie s’enclenche. Pourtant, c’est avec notre intelligence que l’on redevient « réaliste » et que nous pouvons reprendre contact avec la réalité.

Mais, les non-dits agissent comme des injonctions qui émoussent inlassablement la créativité, trompent l’intelligence et empêchent d’aller au bout de ses rêves et projets.

Ils ne vous rendent pas réalistes comme on voudrait vous le faire croire, ils vous font jeter l’éponge, abandonner la partie avant la fin et vous enferment dans la timidité et le pessimisme. On n’ose plus et l’on vieillit prématurément.

Ne vous y trompez pas. Il n’y a rien de plus loin de l’assertivité que ce comportement qui, en définitive, n’est qu’une tentative de manipulation. Inutile de leur chercher des excuses, nous sommes là pour parler de vos rêves.

Mais comme a dit Carl Sandburg “tout commence par un rêve” ! 

Alors, stop. Basta, rideau, ça suffit !

Pas d’accord ?

Aller au bout de ses rêves

Nous avons le droit de rêver, d’insister et de nous entêter si ça nous chante ! Tout le monde a le droit et la capacité d’aller au bout de ses rêves !

Mais alors, quelle est la différence entre un rêve qui se dissipe et qu’on oublie avec le temps et un rêve qui persiste et finit par devenir réalité ?

C’est simple !

Une date ?

Oui, bien sûr, ça en fait partie. Mais plus simple encore…

Ça vient ?

Eh oui, c’est tout à fait cela : un premier pas.

Allez vous donc oser rêver ?

Si vous souhaitez rêver juste pour le plaisir, c’est génial ! Vous n’avez rien à faire d’autre que de vous offrir de belles nuits de sommeil ou d’un bon hamac. Bravo. Profitez bien. Je suis heureux que vous m’ayez lu jusqu’ici. À bientôt !

Vous êtes encore là ?

Vous souhaitez donner une chance à votre rêve de se réaliser ? Décidez alors du prochain petit pas que vous allez réaliser en terminant ces quelques lignes. 

Notez la date d’aujourd’hui

Inscrivez-y votre rêve et sa date idéale de réalisation. 

Vous sentez la pression monter ?

Inutile de vous dire que c’est naturel. Vous le savez déjà. Mais saurez-vous supporter la pression du passage à l’action ? J’en sais quelque chose, croyez-moi. Je suis souvent passé de la fébrilité de l’action à l’abandon tant la pression pouvait monter en moi et envahir la moindre parcelle de mon être. Si ça vous arrive, faites une petite pause sans écrans. Marchez, bougez, buvez, évitez de vous goinfrer ou parlez à quelqu’un qui vous soutient.

Quand ça m’arrive, c’est seulement lorsque je prends conscience que je suis dans l’émotionnel, que je peux alors m’apaiser et reprendre le travail. Une idée de pièce, un texte à apprendre, un coup de fil déterminant à passer…

Mark Twain, pourrait vous inspirer avec ces mots :

“ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait”.

Mark Twain

Allez-y donc. Commencez ! Sans quoi vous ne saurez jamais si c’était impossible.

On y va ? Allez, allez, pas de fausses excuses.

Ok, c’est parti.

Ah ! Il y a peut-être encore un petit problème. Vous êtes sujet à ce genre de croyances qui empêchent d’aller au bout de ses rêves ? Parlons-en brièvement, mais si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire mon article sur les croyances limitantes ici.

Ces dernières peuvent être classées en trois catégories : celles qui vous font croire que pour une raison ou pour une autre, vous êtes personnellement incapable. Il a celles aussi qui vous font croire que vous déméritez et enfin celles qui pourraient vous faire croire que de toute façons, dans les circonstances actuelles, il est impossible pour qui que ce soit d’aller au bout de ses rêves.

Dans ce cas, la première étape, c’est de les débusquer, de les nommer et de les écrire pour les affaiblir. Il ne vous reste qu’une chose à faire : les vérifier en passant à l’action.

Rome ne s’est pas faite en un jour. Si c’est vraiment ce que vous voulez pour vous, bloquez du temps dans votre agenda régulièrement. Écrivez chaque petit pas réalisé, célébrez-les et quand vous aurez réalisé votre rêve, 

Revenez sur cette page et partagez votre réussite en commentaire. Je serais heureux d’y avoir mis mon grain de sel.

En ai-je réalisé des rêves, de vrais rêves qui comptent dans ma vie ?

Oui, en effet. Et pas des moindres.

Dans ma vie d’introverti j’ai réalisé trois rêves :

J’ai exercé les deux seuls métiers que mon père a voulu me décourager d’exercer. C’était mes deux rêves professionnels : 

  1. Accompagner les gens à se développer personnellement et professionnellement.
  2. Faire du théâtre
  3. Faire jouer mes propres textes au théâtre
  4. Faire du théâtre et monter sur des scènes parisiennes

Mon prochain rêve ? Remonter sur une scène avec un monologue.

Et vous, quels sont les rêves que vous aimeriez réaliser ? Quels sont les rêves que vous avez décidé de réaliser coûte que coûte ?

Allez, c’est à vous. A vos carnets !

Qui peut aller au bout de ses rêves ?

Si mon partage s’arrêtait là, ça ne serait pas tout à fait juste.

Tout le monde n’est pas en mesure de réaliser ses rêves les plus fous.

Non, je vous assure, je ne suis pas en train de me contredire. Je suis seulement en train d’émettre quelques réserves car lorsque je me suis lancé dans le théâtre, ce n’était pas gagné d’avance.

C’est vrai, j’aurais pu assez facilement suivre mon petit train train et devenir fonctionnaire. Le travail était inintéressant et riche humainement, j’avais le statut de cadre, les avantages liés à la profession, pas mal de vacances … c’était déjà une sorte d’aboutissement et le rêve pour beaucoup.

Non, la plupart du temps, aller au bout de ses rêves suppose d’accepter le frisson qu’abandonner sa zone de confort procure. Je suis convaincu que c’est parce que j’ai fait du tri dans mes activités que j’ai pu accomplir l’un de mes rêves.

Quand je dis « abandonner », je pèse mes mots. En effet, sortir de sa zone de confort c’est très déstabilisant. Je dirais même désagréable et flippant. Passez-moi l’expression. En effet, j’étais trop attiré par le confort de ma situation précédente et j’avais été dans l’indécision trop longtemps.

Lorsque j’ai pris ma décision, j’ai d’abord connu une période pendant laquelle je me suis senti très fort. Pourtant, je venais de sauter dans l’inconnu, car je me retrouvais sans travail, sans contrat, ni rien. Je laissais tout derrière moi.

J’ai connu ensuite une période d’incertitude de plusieurs mois et mon téléphone a sonné.

Oui, je sais. Ça fait cliché et pourtant c’est la réalité.

Une ancienne camarade de fac m’avait sollicité pour que je la prépare aux concours des grandes écoles de théâtre. Elle avait réussi et je n’ai plus eu de ses nouvelles. Cette fois elle me contactait pour me donner un tuyau. Une compagnie parisienne recherchait des comédiens pour reprendre un ancien spectacle.

J’étais alors en Dordogne, presque rien ne me retenait car j’avais fait le vide.

Le jour de l’audition, je rentre dans un grand théâtre. Je rencontre un monsieur qui passe le balai dans le hall. Je le salue et lui demande mon chemin. Il me l’indique sans cérémonie.

Quand j’entre dans la salle de répétition, on me donne quelques consignes, monte sur scène et c’est alors que le monsieur au balai entre. C’était le metteur en scène. C »est un personnage mystérieux qui instigue ma curiosité et qui m’inspire. Le courant passe.

Je vais pouvoir enfin monter sur scène plus de trois fois pour un même spectacle. En effet, quarante représentations sont prévues.

Je ne sais pas si cette question brûle vos lèvres mais je vais y répondre puisque je l’ai posée. Ce qui m’a permis d’aller au bout de mes rêves, ne sont pas les six années de formation au métier, ce ne sont pas les directions d’acteurs que j’ai pu réaliser.

Pourquoi ?

Parce que j’aurais pu devenir prof de théâtre ou pire continuer de me préparer, pour être sûr de réussir mon rêve… C’est ainsi que je suis fait. J’ai un besoin quasi maladif de structure pour réaliser les choses.

Non, ce qui a fait la différence est la décision suivie d’effet. J’ai littéralement tout lâché. La nature a peur du vide et tant que nous sommes obnubilés par l’idée du vide, il est difficile de passer à l’action. Le plus dur a été de maintenir le vide suffisamment longtemps pour que ce que j’avais mis en place puisse prendre forme.

Qu’est-ce qui vous permettra de faire partie de ceux et celles qui peuvent réaliser leurs rêves ?

  1. Identifier ce que vous voulez vraiment
  2. Vous préparer sans tomber dans le perfectionnisme
  3. Fixer une date
  4. Ecrire les grandes lignes de votre vision
  5. S’entourer
  6. Faire un premier pas
  7. Créer du vide pour permettre à votre idéal de se manifester
  8. Avancer en fonction des écarts

Il reste une question.

Celle de la branche sur laquelle vous êtes assis…

Oui, vous ne voyez pas ?

Bien sûr ! Je savais que vous liriez dans mes pensées : faut-il scier la branche sur laquelle vous êtes assis ou non. Je vais peut-être vous surprendre mais si vous me la posez un jour, je vous ferai une réponse de normand. Ça dépend.

aller au bout de ses rêves - les moulins de don quichotte

Je m’explique : si la branche est faite de vous, de votre essence même, non ! Bien sûr que non. Tout rêve qui devient projet pour devenir réalité est fortement lié au timing. Le temps ne dépend pas que de vous. Il y a tout ce qui vous appartient et ce qui est relatif au contexte.

Prenons un exemple, celui de Don Quichotte. S’il avait cessé de lire plus tôt des livres de chevalerie, serait-il parti en quête ? Aurait-il eu plus de succès ? Il est probable que non. Pourtant, il a toujours rêvé de devenir chevalier comme beaucoup de nobles de l’époque.

Était-ce donc le timing pour lui ?

J’en suis persuadé. Il est allé au bout de son rêve et il est revenu chez lui sage et apaisé.

Sancho, son fidèle compagnon, n’a pas besoin d’aller au bout de ses rêves parce qu’il n’en a pas. Il aide Don Quichotte à réaliser les siens bien qu’il se moque parfois de son compagnon. Terre à terre, Sancho est un personnage qui ne prend aucun risque, il n’a pas besoin d’en prendre. A la fin de l’histoire, il est toujours le même.

Faut-il les comparer ?

Je ne crois pas, ce sont deux chemins différents et ils se valent. Ce qui compte, c’est de savoir si vous avez davantage l’âme de Don Quichotte ou plutôt celle de Sancho.

On n’est pas tous obligés d’avoir des rêves et ceux qui rêvent, ont la responsabilité et la légitimité pour réaliser les leurs.

Ces mots vous inspirent, vous questionnent et vous donnent envie d’en savoir davantage sur ma façon de travailler ? Vous vous posez des questions sur le timing ? Profitez de votre entretien de découverte offert en réservant votre créneau ici

Si vous avez aimé cet article « Aller au bout de ses rêves » et que vous avez senti un peu la pression monter, vous pouvez aussi lire « Gérer ses émotions, rêve ou réalité« 

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2 réflexions au sujet de “Irez-vous au bout de vos rêves ?”

  1. Bonjour,
    Il y a quelque chose qui me chiffonne dans votre article. Dois-je comprendre que les pessimistes ne vont pas au bout de leurs rêves ?
    Merci d’éclairer ma lanterne sur ce point.

  2. Bonjour Val,
    Merci pour votre question que je trouve très intéressante.
    Je ne crois pas au pessimisme comme trait de personnalité fondamental. Je pense plutôt que le pessimisme est, le plus souvent, une posture défensive qu’il est possible de quitter.
    En effet, plusieurs ingrédients sont nécessaires : se mettre en forme, reprendre goût à la vie, comprendre l’échec, apprendre à faire simplement…
    A bientôt,
    André

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