Qu’est-ce que la crainte ?

Nous avons tous des peurs différentes, et parfois, elles peuvent prendre le dessus sur notre volonté et freiner, voire paralyser nos projets. Idéalement, la peur ne devrait pas nous empêcher d’agir sauf pour nous éviter une mise en danger. En revanche, une crainte non traitée pourrait en entrainer plus d’un vers le défaitisme, voire le pessimisme.

Mais, avant d’aller plus, voyons ce qu’est la crainte : définition.

D’après le CNTRL, la crainte est un sentiment d’inquiétude déterminé par l’idée d’un mal à venir, d’un danger existant ou possible. Le Larousse parle des craintes autrement. Pour ce dictionnaire, il s’agit plutôt d’une forte inquiétude et l’assimile à la peur.

Ce que je tire de ces deux définitions, c’est qu’il s’agit d’un sentiment dont l’intensité est à mi-chemin entre l’inquiétude et l’émotion de la peur. Le fait de craindre quelque chose est donc moins tangible que le fait de ressentir la peur. Je crois aussi qu’en ce sens, elle peut être tout aussi paralysante, car plus difficile à repérer.

Est-ce que les craintes sont utiles ?

La peur est une réaction naturelle à l’inconnu ou à un danger avéré. Les craintes, en revanche, sont plus sournoises, parce qu’elles sont plus difficilement délectables. En effet, elles sont plus souvent reliées à des croyances limitantes qu’à des dangers avérés.

Quelles sont les causes qui nous font craindre quelque chose ?

Les causes de la crainte et de l’appréhension sont variées, mais elles prennent généralement racine dans la peur de l’inconnu et l’excès d’anticipation. Nous pouvons craindre des choses que nous n’avons jamais vécues auparavant, une situation qui semble trop risquée ou encore l’idée que l’on se fait de quelque chose ou de quelqu’un.

Comment surmonter les craintes

En survolant les causes à ce sentiment diffus, vous aurez probablement identifié des pistes pour surmonter vos craintes. Nous pouvons distinguer au moins deux pistes pour y parvenir. La première est de vérifier les dangers et risques avérés afin d’y remédier. La deuxième piste consiste à segmenter les étapes d’un projet afin de le rendre plus concret et mieux identifier les difficultés que vous pourriez rencontrer. À ce stade, soit les craintes ont fortement diminué, soit vous avez identifié un risque concret auquel vous trouverez potentiellement une solution tout en restant dans l’action et la résolution.

À présent, vous devez y voir plus clair. Les craintes, les préoccupations sont des sentiments liés à l’émotion de la peur. Alors que la peur requiert d’une action concrète de notre part pour nous mettre à l’abri d’un danger, ce sentiment dérivé de la peur a plutôt pour effet de nous freiner et la préoccupation de nous détourner de ce qui doit être fait.

Qu’il s’agisse d’aboutir un projet ou de rencontrer quelqu’un pour résoudre un problème, votre besoin est probablement d’agir et non pas de rester dans votre coin en vous distrayant avec des occupations sans importance pour vous.

Que retenir de cet article ?

Les craintes sont généralement plutôt diffuses et plus difficiles à détecter que la peur. De ce fait, il est d’autant plus délicat d’agir dessus. Pourquoi chercher à surmonter ses craintes ? Elles ont pour caractéristique de vous freiner voire à vous maintenir dans un certain immobilisme sans que vous en soyez tout à fait conscient.

Attention, ce n’est pas parce que vous faites beaucoup de choses que vous n’êtes pas sous l’effet d’une crainte !

Pour agir, segmentez votre projet ou le problème que vous aimeriez résoudre afin de détecter les étapes qui vous bloquent.

Vous avez apprécié cette réflexion ? Sentez-vous libre de réagir ! Vous pourriez probablement aussi être intéressé par les concepts de préoccupation, défaitisme ou encore d’alarmisme. Vous l’aurez probablement compris, tous ces concepts sont étroitement liés et d’une façon ou d’une autre à travers la peur ou le pessimisme.

source : CNTRL