
Pour passer à l’action, il y a un point essentiel qui est généralement mis de côté. Avant de démarrer, mettons donc les choses au clair.
Vous êtes vous déjà demandé quelle était la personne la plus importante pour vous ? Si vous n’êtes pas sûr de votre réponse, je vous invite à vous regarder dans une glace. Eh oui, là voici la réponse.
Il vous reste un doute ?
Peut-être que le fait de lire ces mots vous met mal à l’aise.
Poussons cette idée un peu plus loin.
Le jour où vous ne serez plus là, vous ne pourrez plus vous occuper de ceux qui comptent. Vous saisissez ma pensée ? C’est sans appel, n’est-ce pas ?
Vous pourriez avoir peur de passer à l’action, mais et si vous aviez la possibilité de reprendre de zéro ? Que feriez-vous ? Je vous invite à vous poser cette question : Qu’est-ce que je veux vraiment ? Ne filtrez pas. Notez tout ce qui vous vient. Vous ferez le tri et mettrez dans l’ordre dans un deuxième temps.
Notez tout comme si tout était possible. Ne pas filtrer à l’avance est un point clé pour détecter, notamment, la peur de passer à l’action, les croyances limitantes, les projets abandonnés prématurément ou autres pépites mal estimées.
Deux préalables pour passer à l’action
Si votre but est de passer à l’action, vous connaissez maintenant les deux points clé pour avancer vers votre objectif :
- Vous êtes la personne la plus importante pour vous
- Vous savez ou avez une bonne idée de ce que vous voulez vraiment
Attention ! S’occuper des autres ne compte pas. Pardonnez-moi, mais je ne donnerai pas plus d’explication sur ce point ici.
Premiers pas pour passer à l’action
Vous avez à présent une liste bien fournie. Mais vous avez aussi fait le tri et défini la priorité des priorités.
Vous savez donc ce sur quoi vous avez à vous concentrer. Si vous avez bien fait le tri, vous devez être prêt à lui consacrer 20% de vos ressources,
Oui, seulement 20%
L’erreur du débutant en action
Il est tout naturel de vouloir consacrer toute son énergie à un nouveau projet quand on démarre. Mais on ne réussit pas sa vie en brûlant toute son énergie à l’allumage.
Vous avez sans doute déjà connu cet élan grisant au démarrage d’un nouveau projet. Mais cette dynamique du début finit toujours par se tarir avec les premières difficultés. Comment ferez-vous quand les premiers résultats tarderont à venir ?
Vous savez que le plus souvent ça se passe comme ça.
Que ferez-vous à la première erreur, au premier obstacle si vous avez déjà tout donné ?
Pour ne pas abandonner, vous pouvez limiter les ressources pour votre nouveau projet à 20%. En effet, cette stratégie vous aide aussi à bien choisir vos actions et à privilégier la stratégie des petits pas pour aller au bout de vos rêves.
Se préparer c’est bien, mais ce qui compte, c’est ce que vous apprendrez en chemin. C’est cela qui vous permettra de déterminer la prochaine étape et à la franchir. En effet, si vous agissez en établissant le plan parfait plutôt que de mettre un pied devant l’autre, vous risquez d’y passer votre vie. Vous connaissez sans doute le proverbe :
Qui veut aller loin, ménage sa monture.
Racine, Les plaideurs
Ce n’est pas en se préparant qu’on ménage sa monture, mais bien en acceptant de se tromper et d’apprendre tout en faisant.
On lève les freins et la peur de passer à l’action se manifeste
Si vous avez peur en sortant de votre zone de confort, alors vous êtes sain d’esprit. La peur est en général un faux problème, car ressentir la peur est sain. Celui qui n’a pas peur en prenant des risques pourrait échouer sans tirer les leçons de son échec.
Si vous en êtes là, c’est que vous avez commencé à agir. Bravo ! Si vous n’avez pas démarré, vous êtes en proie à la peur développementale, c’est aussi bon signe.
Cette émotion, souvent considérée comme négative, vous permet d’agir en phase avec la difficulté que vous rencontrez. Plutôt que de la fuir ou de la combattre, je vous invite à en faire une conseillère pour la transformer en courage.
Rester motivé dans l’action
Une fois le premier élan passé, vous savez que vous aurez probablement à traverser le désert.
Ce dernier sera plus ou moins aride en fonction de vos motivations profondes. Des études ont démontré que selon l’origine de notre motivation, nous avons plus ou moins de chances de réussite dans ce que nous entreprenons.
Ces études distinguent deux grands types de motivation. La motivation extrinsèque (notre moteur est externe) et la motivation intrinsèque (notre moteur est interne). Ce deuxième type ne dépend que de nous et nous rend plus autonome.
Vous êtes-vous interrogé sur la nature de votre motivation ?
Bien que le passage à l’action prenne racine dans un type dominant de motivation, nous pouvons la renforcer en développant notre motivation intrinsèque.
Voici un petit exercice pour renforcer vos motivations intrinsèques :
Reprenez votre liste de ce que vous voulez vraiment et vérifiez en quoi votre motivation pour passer à l’action est bien interne. Sondez-vous intérieurement et sentez ce qui pourrait renforcer votre motivation intrinsèque.
On trouve généralement des réponses solides en se posant les questions : Pourquoi et « pour quoi ». Vos réponses doivent générer en vous de l’énergie, du plaisir et du bien-être. N’hésitez pas à comparer vos motivations sur différents projets afin de valider votre façon d’investir votre temps.
Revenez régulièrement sur ce point et avancez. Vous voulez en savoir davantage sur la motivation. Je vous conseille la lecture de Daniel Pink

Action, action, action !
Vous avez franchi les premières étapes. Vous ressentez sûrement comment chacune des actions en entraîne une autre. Vous avez aussi senti comment chaque nouvelle action se voit facilitée par les précédentes.
C’est l’effet domino. De gros efforts ont été nécessaires au démarrage et bien que cela vous coute toujours des ressources, vous avez moins à réfléchir. Peu à peu les premiers résultats se dessinent… et vous avez besoin de faire de moins en moins d’efforts pour produire un résultat équivalent.
Maintenez la chaîne de vos actions et ménagez votre monture, des difficultés pourraient se présenter, mais vous voilà armé.
Dites-moi quel est votre personnalité et je vous dirai les difficultés que vous rencontrez
Malheureusement tout n’est pas dans la méthode et le process. Nous ne serions pas humains. Votre personnalité et vos comportements habituels déterminent pour beaucoup votre style de réussite.
Dans tous les cas, vous entourer de personnes ressource, vous permettra toujours d’atteindre votre but avec une facilité qui pourrait vous surprendre.
Quand un perfectionniste passe à l’action
Passer à l’action quand on est plutôt perfectionniste fera que vous vous confronterez à des difficultés qui vous paraissent évidentes. Pourtant, malgré votre conscience du problème, vous risquez de vous empêtrer dans les détails.
Vous voyez la difficulté ?
Dans ce cas, concentrez-vous sur le problème principal. Intéressez-vous à un seul problème à la fois. Si un problème apparaît, mais ne vous empêche pas d’atteindre votre but, c’est que ce n’est pas un problème clé.
Passer à l’action quand on est créatif
Si en revanche, vous êtes plutôt créatif, vous aurez du mal à tenir la distance si le projet est trop ambitieux.
Aboutir ses projets quand on a l’âme d’un leader
Si vous avez l’âme d’un chef, vous aurez vite besoin de déléguer pour atteindre vos objectifs. Si vous restez seul, il vous arrivera probablement la même chose qu’au créatif. Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons, vous risquez de laisser tomber.
Vous voulez un conseil ?
Au plus tard, dès que vous aurez validé votre idée, entourez-vous de quelqu’un qui pourra vous seconder sans pour autant être votre clone. Constituez votre Team.
Comment vous définiriez-vous ? Savez-vous quelles sont vos forces et points de vigilance ? Si vous voulez passer à l’action et vous préférez limiter les écueils, vous pouvez réserver votre entretien de découverte offert (c’est déjà se mettre en mouvement). Action !
