Mon parcours

Avant, je m’exprimais rarement en groupe. Me faire de nouvelles relations m’est difficile. J’ai comme le sentiment que ça m’est interdit.  A 31 ans, j’ai besoin de plus d’équilibre et quitte la scène.

Ma soif de connaissance me permet de me constituer un bagage extra-universitaire riche. Je décide de forcer le destin et suis embauché comme SEO. Très vite, je suis à l’aise avec mon poste et j’entre en contact direct avec le client. On me propose d’animer des formations.  Mes peurs volent en éclats. Je me découvre une certaine aisance relationnelle mais aussi dans les différentes facettes du métier, j’ai un avantage concurrentiel.
Pourtant, deux semaines plus tard, je ne comprends plus ce qui m’arrive lorsque mon manager ne me donne plus de missions. Pensant être entouré de collègues à fort caractère mais bienveillants, je n’imagine pas que certains des chefs de projet se sentent en danger.
Je vis une mise au placard en l’absence du patron et me sens à nouveau isolé. Six semaines plus tard, alors que j’apportais une plus-value évidente, je quitte l’entreprise.

Que s’est-il passé ? Si j’étais si compétent, pourquoi je n’ai pas dépassé la période d’essai ?

Je pourrais me dire que j’étais entouré de collègues malveillants, jaloux ou encore sans esprit d’équipe. Mais en fait, non. Ce n’est que plus tard que je comprends que je n’étais pas à ma place. Sans le savoir, j’avais commis des erreurs. J’aurais pu patienter et accepter mieux les codes implicites. Avec mes compétences, j’aurais pu postuler comme chef de projet et je n’aurais pas créé la surprise. J’aurais aussi pu me bagarrer pour conserver mon poste mais, à l’époque, je suis livré à moi-même. Comment prendre du recul et savoir comment agir ?

J’ai besoin de digérer ce qui c’est passé et de comprendre quelle est ma part de responsabilité. Ça m’a pris des années.

Vous le savez peut-être déjà à vos dépens, le monde de l’entreprise est un milieu ou de nombreux intérêts, personnels et entrepreneuriaux se mêlent. Ils peuvent facilement écraser ou limiter la personne qui ne s’en protège pas. En effet, j’ai abordé mon job en toute naïveté croyant que les collègues autour de moi ne pouvaient pas avoir des intérêts contraires aux miens.

Mon besoin de partager avec les hypersensibles et introvertis comme moi ce que j’ai appris à travers mon parcours,  devient une évidence. Je me forme au coaching et reprends le théâtre.

Dans mon quotidien professionnel,  je remarque que de plus en plus d’introvertis et timides font appel à moi dans mes ateliers mais aussi à mon cabinet de coaching. C’est ainsi que naît ce programme en ligne dédié aux hypersensibles, comme moi, qui veulent améliorer leurs relations et prendre toute leur place au travail.